Royales de Milan : « Nous serons débarrassés de ce post-zug archiducal. »
» Cette bêtise d’attelage qui, d’ailleurs, n’était bonne ni à écrire ni à lire, mensit altamente repostum, m’aliéna tellement l’esprit de cette petite cour que le prince ne songea pas à me demander pour servir sous lui ; ce qu’il aurait fait sans cela.
» Peut-être qu’il n’y aurait pas eu de bataille de Jemmapes, ou plutôt qu’elle se fût passée autrement. Peut-être que le duc de Brunswick, avec qui j’aurais eu à traiter, se serait rappelé notre amitié et se serait ressouvenu que je le pénétrerais. Il a dit, depuis ce temps-là, que j’étais l’homme le plus fait pour finir cette guerre-ci ; et je lui ai fait répondre qu’il aurait dû le dire plus haut et plus tôt. »
Mais le prince ne nous dit qu’à la fin, et assez négligemment, la véritable cause de la froideur que lui témoignèrent le prince Albert et l’archiduchesse Christine.
« J’ai à me reprocher aussi vis-à-vis de lui une assez mauvaise plaisanterie que peu de gens heureusement ont entendue : il me demanda, la première fois que je le vis après la bataille de Jemmapes, qu’il avait perdue, si je le trouvais