parents. Il était l’enfant préféré de sa mère à laquelle il ressemblait beaucoup, c’est dire qu’il avait une figure charmante.
Le prince père était alors à son refuge du Leopoldsberg, il organisa bien vite une petite fête en l’honneur du retour de son fils et y convia, entre autres, son ami le marquis de Bonnay.
Dans un dîner récent chez le prince et à la suite d’une plaisanterie, le marquis de Bonnay, émigré français et ami intime des de Ligne, s’était comparé à un chapon de Styrie. Voici la lettre d’invitation improvisée qu’il reçut :
Air de Camille ou le Souterrain
(De mon refuge)
À M. LE MARQUIS DE BONNAY
(Impromptu)
Ma femme et moi nous confions
Aux manières discrètes,
Du plus aimable des chapons
De petites poulettes ;
Avec elles venez jeudi
Avant midi,
Et restez jusqu’à samedi.
Marquis, à ce projet ne soyez pas revêche,
Arrivez, arrivez dans notre calèche.
qui avait sauvé la vie à son père, fut l’aïeul des princes de Ligne actuels et mourut en 1880.