Page:Perrault - Histoires ou contes du temps passé, avec des moralitez, 1697.djvu/17

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& la sixiéme, qu’elle joüeroit de toutes sortes d’instrumens dans la derniere perfection. Le rang de la vieille Fée estant venu, elle dit, en branlant la teste, encore plus de dépit que de vieillesse, que la Princesse se perceroit la main d’un fuseau & qu’elle en mourroit. Ce terrible don fit fremir toute la compagnie, & il n’y eut personne qui ne pleurât. Dans ce moment, la jeune Fée sortit de derriere la tapisserie,