lorsque je lui assurai qu’il ne tenait qu’à elle de
me remettre dans ma première aisance ; et
croyant tout de bon que le chagrin m’avait tourné
la tête, elle ne consentit que par complaisance
à exécuter l’expédient que j’avais à lui
fournir. Ma chère, lui dis-je, vous venez de
m’offrir votre bourse, j’en accepte une partie ; il
me faut sacrifier quelques louis en strass et en
similor : voilà d’abord l’unique moyen de reproduire
mes bijoux, qu’on soupçonnera sans doute
être les mêmes ; il s’agit de rencontrer les pareils :
vous me prêterez de quoi me soutenir extérieurement
comme j’ai fait jusqu’ici. Je ne tarderai
guère, je crois, à être en état de reconnaître vos
bons services. Ce n’est pas tout, vous m’avez
souvent parlé de M. Démery, ce riche négociant ;
c’est un homme mûr : je me suis aperçue qu’il
était passionné ; c’est l’intime de votre amant, et
enfin celui sur lequel j’ai jeté mes vues pour
réparer les désordres du misérable Bellegrade.
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LES ÉGAREMENTS
FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE.