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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/205

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mariage de convenance, commençant sous dès auspices plutôt défavorables, se termina néanmoins par l’entente complète des époux.

Lucie,
ou les tarks vaincues.

Orpheline, Lucie M… possédait de ce fait toute sa fortune assez rondelette ; elle souhaitait de se marier ; car elle n’était pas heureuse auprès de sa tante chez qui elle vivait ; mais, d’un autre côté, elle était décidée à n’épouser qu’un homme qui lui plairait et lui inspirerait confiance : ce qui faisait qu’à vingt-quatre ans elle n’était pas encore mariée.

Sortant très peu, elle n’avait point l’espoir de rencontrer par hasard le mari idéal ; il lui fallait se contenter d’examiner les prétendus qui, guindés, poseurs, genre bon enfant, sérieux, séduisants, lui étaient tour à tour présentés. Trois fois, elle hésita ; trois fois