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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/281

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elle m’a parlé de son enfance à elle… de ses gouts…

— Aïe, aïe !… et vous, toujours innocent ?

— Certainement… elle m’ennuyait. Je ne l’écoutais que par politesse… Tenez, jusqu’à 4 heures 20, j’ai pensé prendre le train qui me ramenait pour dîner à Paris.

— Et, après 4 heures 20 ?

— Oh ! alors, quelque chose m’a intrigué…

— Vous l’avouez !

— Non ! pas ce que vous croyez !… Ma parole, si je me doutais que ses lèvres seraient sur les miennes quelques heures plus tard !… Mais, voilà, elle m’avait appris qu’elle ne se remarierait jamais parce que d’abord sa douleur, son regret, et patati, patata… Puis, c’est là où cela devint intéressant, elle m’assura que le veuvage ne lui serait jamais pénible parce qu’elle avait aimé uniquement par le cœur et qu’elle ne se croyait pas capable d’aimer par les sens…

J’eus une impatience.