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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/365

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debout, elle était au-dessous de la moyenne.

Paul M… ne jugea point cette tare excessive et fut tout de suite extrêmement emballé de la personne ainsi que de l’œuvre qu’il parcourut, vite attentif et captivé.

— C’est un véritable trésor ! me dit-il. Et combien je vous serai toujours reconnaissant de me l’avoir procuré !…

Au début, tout s’annonçait fort bien.

Beaucoup plus collaborateurs, auteurs impatients de gloire qu’amants, les époux, qui s’étaient promis de n’avoir jamais d’enfants, ne s’attardaient guère aux plaisirs conjugaux et travaillaient, démolissaient et reconstruisaient dans l’amas de bâtisses qu’apportait Jeanne.

Six mois après la noce, coup sur coup, un feuilleton paru dans un grand journal populaire, un drame joué sur une scène du boulevard obtenaient un éclatant succès sous les pseudonymes mariés que Paul et Jeanne avaient choisis.