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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/395

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comparaisons à son avantage qu’il établissait entre elle et les maîtresses demi-mondaines qu’il avait eues autrefois.

— Pourtant, ma chère marraine, des femmes tout ce qu’il y a de plus chic, et dont c’est le métier d’être jolies et soignées !…

Cependant, un jour, moins gaie que de coutume, elle m’avoua de petites misères féminines qui l’ennuyaient, dans sa crainte perpétuelle de plaire un peu moins à son mari.

Malgré les régimes, les traitements les plus énergiques, elle dépérissait, ses yeux se cernaient, son teint se fanait. En deux ans elle devint méconnaissable.

Comme remède, dans la pensée qu’elle se ménagerait, un docteur conseilla une grossesse.

Ce fut la débâcle. Devenue enceinte en de mauvaises conditions de santé, elle endura d’incessants malaises, faillit périr en accouchant et prise d’une péritonite, languit au lit durant trois mois.