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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/441

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rie que certains imbéciles ne manqueront pas de m’attribuer, dans un stupide ricanement.

J’ai dit que les enfantements trop nombreux ou trop rapprochés étaient un suicide de la part de la femme, et un crime de celle du mari. Voici, je crois, l’exemple le plus probant que je puisse donner de cette l’affirmation.

Henriette,
ou la victime de la maternité.

Elle avait vingt ans lorsqu’elle épousa Édouard G… qui en avait à peine vingt-huit. C’était un charmant mariage d’êtres charmants, sainement amoureux, assortis de goûts, de situation, se connaissant de longue date et n’apportant l’un à l’autre aucun des aléas existant entre gens de race, d’habitudes, de mœurs, de contrées trop dissemblables.

Très honnête, travailleur énergique, bien