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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/523

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son ensemble. Je laisse également aux moralistes professionnels » la tâche d’établir des règles, des principes capables, suivant eux, de retenir sur la pente la femme tentée de s’y laisser glisser. Je me bornerai à étudier quelques questions qui se posent, la faute étant commise.

Par exemple, celle-ci : une femme honnête de cœur et d’âme peut-elle avoir un amant, n’avoir que celui-ci et revenir ensuite à une vie morale et physique régulière ?…

Dans la pensée courante, dans les romans et même dans les ouvrages de plus haute portée, l’on a, à mon avis, trop aisément établi qu’il n’y a que le premier pas qui coûte », que « la femme qui a eu un amant n’en restera pas là », que « la vertu est une ile escarpée et sans bords…, etc.

La vérité humaine — de nombreuses observations me l’ont montré — est moins intransigeante et l’étude attentive et impartiale de la vie, des êtres, montre, au contraire, beau-