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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/609

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celle-ci l’aimait, acceptait sa main, se réjouissait de leur mariage.

Et, voici l’aventure étrange qui subitement se passait quelques jours avant l’union de Michel et d’Hélène, dans le château de M de la Tremblaye — voici là scène nocturne, presque effrayante, dont, par hasard, et sans que les acteurs de ce drame intime s’en doutassent, une personne fut témoin.

Cette personne — une femme, amie d’enfance de Séraphine, était ma mère, je suis donc absolument certaine de la véracité du récit qu’elle me fit bien des fois — à moi à qui seule elle le confia… récit qui l’émotionnait toujours, bien que des années nombreuses se fussent passées depuis cette soirée inoubliable pour elle.

On était en automne, vers dix heures du soir !

Il était d’usage, à la Tremblaye, de s’éterniser dehors, quand les soirées étaient belles, et de faire de longues promenades dans les