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NOTICE

recueil des poésies chrétiennes et diverses, dit de Brienne, qui a paru sous le nom de La Fontaine, tome 1, page 396 ; Paris, 1671.

6o Les psaumes retouchés sur l’ancienne version de Clément Marot ; Charenton, 1677, in-12. Conrart ne termina son travail que sur cinquante-un psaumes. Il parut à Genève en 1679, chez Samuel de Tournes, une édition qui contient la version des cent cinquante psaumes ; mais on ne dissimule pas, dans l’avertissement, que l’on a été obligé de continuer le travail commencé par Conrart.

7o Lettres familières de M. Conrart à M. Félibien ; Paris, 1681, in-12. André Félibien alla à Rome en 1647, en qualité de secrétaire d’ambassade du marquis de Fontenay-Mareuil. Conrart correspondit avec lui pendant les deux années de son séjour en Italie. Ces lettres ne présentent presque aucun intérêt.

8o La fable d’Orphée et d’Eurydice. L’original de cette pièce de la main de Conrart, portant des corrections et des ratures, se trouve dans le manuscrit 902 de la bibliothèque de l’Arsenal, tome 11, page 115. Elle n’a pas été imprimée, et elle ne mérite pas de l’être.

9o Une épître en vers, adressée à Godeau le 16 janvier 1660, dont le manuscrit original a été indiqué plus haut, page 20 de cette Notice. De même que les autres poésies de Conrart, cette pièce n’offre que de la facilité, accompagnée de beaucoup de négligence. Mais on ne doit pas juger avec sévérité des vers que leur auteur n’avoit pas destinés à voir le jour.

On a attribué à Conrart un volume in-12, publié en 1667, intitulé Traité de l’action de l’Orateur. Il