Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 2e série, tome 57.djvu/28

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DU MARÉCHAL DE URAMONT. [t658]

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Mais cette joie ne leur dura guère ; car enfin, soit par bonheur ou par adresse, l’on trouva le secret de ranger le palatin a la raison, et il donna son vœu pour la capitulation, que le roi de Hongrie a signée et jurée avant d’être élu empereur, dont j’ai voulu mettre ci-après les quatrième, treizième et quatorzième articles, ’par lesquels on verra que la France a remporté de si grands avantages, et en a pareillement procuré a ses alliés par sa médiation.

~r~’c/e 4, touchant -le duc de Savoie.

« Surtout nous ferons délivrer au duc de Savoie, en la personne de son légitime procureur, l’investiture du Montferrat, qui lui a été promise par l’instrument de la paix de Munster entre l’Empereur et la France (<~RM/’M./)~t/&y-M), dans la même forme et manière qu’elle avoit ét.é accordée au duc de Savoie Victor-Amédée par l’empereur Ferdinand ji, d’heureuse mémoire et ce incontinent après que nous aurons pris en main le gouvernement de l’Empire, sans aucun délai, et aussitôt que nous en serons dûment requis et sollicités, conformément aux constitutions de l’Empire et aux droits féodaux, sans y ajouter aucime réserve extraordinaire ni restriction générale, ou semblable clause, et généralement toutes les choses qui ont été ordonnées et promises au profit de la maison de Savoie dans ledit instrument de paix et le traité de Cherasce qui y est confirmé ; et emploierons notre autorité impériale pour le faire exécuter, et ne différerons ni ne retiendrons aucune des choses susdites, sous quelque couleur, cause ou prétexte que ce puisse être, et spécialement l’investiture du Mont-