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faveur de ceux qui sont retenus dans l’enfer, et qu’il nous permet d’en espérer pour eux la paix, l’adoucissement de leur état et la délivrance.


DU DOUZIÈME ARTICLE DE FOI.


Q. Qu’est-ce que la vie d’un siècle futur ?

R. C’est la vie qui commencera pour nous après la résurrection finale et le jugement universel du Christ.

Q. Quelle sera cette vie ?

R. Pour les fidèles qui aiment Dieu et pratiquent les bonnes œuvres la béatitude sera si grande, que dans l’état de dégradation où nous sommes maintenant, notre imagination même ne peut se représenter une semblable félicité.

Ce que nous serons un jour ne paraît pas encore. (I. Jean, iii, 2.)

Je connais un homme en Jésus-Christ, dit saint Paul, qui fut ravi dans le Paradis, et il y entendit des paroles ineffables, qu’il n’est pas permis à un homme de rapporter. (II. Corinth. xii, 2, 4.)

Q. Quelle sera la cause première de cette félicité ineffable des bienheureux ?

R. La contemplation de Dieu dans toute sa splendeur et toute sa gloire, et l’union avec lui. Nous ne voyons maintenant que comme en un miroir et en des énigmes ; mais alors nous verrons Dieu face à face. Je ne connais maintenant Dieu qu’imparfaitement ; mais alors je le connaîtrai comme je suis moi-même connu de lui. (I. Corinth. xiii, 12.) Alors les justes brilleront comme le soleil dans le royaume de leur Père. (Matth. xiii, 43.)

Lors donc que toutes les choses auront été assujetties au Fils, alors le Fils sera lui-même assujetti à celui qui lui aura assujetti toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous. (I. Corinth. xv, 28.)