§ 259. L’accent est un accent d’intensité, d’une énergie considérable. Une syllabe tonique peut soutenir deux ou trois syllabes atones (cf. fɔhərəgə, § 273) ; pour l’action exercée par l’accent sur les voyelles atones, voir chapitre suivant.
L’accent d’un mot est déterminé en fonction de sa quantité et n’a donc pas de valeur caractéristique.
Le fait qui domine l’accentuation du parler est que l’accent frappe l’initiale (toutes choses égales d’ailleurs), mais est attiré par les voyelles longues (ou par certains groupes, comme ‑aχ, ‑aχt) toutes les fois que l’initiale est une brève.
Cette règle générale comporte au reste des applications et exceptions diverses.
§ 260. Disyllabes :
Type ⏑⏑ (les signes de brève et de longue se réfèrent aux voyelles) : l’accent est en principe sur l’initiale ; ˈsɔləs (solas) « lumière » ; ˈanʹɩmʹ (ainm) « nom ».
Mais il faut tenir compte de trois types d’exceptions :
1º Les mots anciennement composés avec un premier terme proclitique ; l’accent demeure sur le deuxième terme :
ɩ'nʹαs (andeas) « qui vient du Sud » ; ɩˈnʲλv (indiubh) « aujourd’hui » ; ɩˈʃtʹαꞏχ (isteach) « dans (avec mouvement) » ; ɩˈʃtʹigʹ (istigh) « dans (sans mouvement) » ; ɩˈmʹαsg̬ (ameasc) « parmi » ; əˈnɪʃ (anois) « maintenant », etc.
§ 261. 2º Les noms terminés par ‑aꞏχ, ‑aχt ; la durée de la