chaidh sé thú. — Ní shaileóchaidh) « Cela te salira. — Cela ne me salira pas ».
§ 302. En dehors de ces cas, où la chute est assez usuelle pour pouvoir être considérée comme régulière, on observe la chute de h ou de spirantes, de façon sporadique, devant consonne : gʷᴇ̈: la:ⁱdʹɩrʹ (gaoth láidir) « un grand vent », de gʷᴇ̈:h ; ma go lʲo:r (maith go leór) « assez bien », mais ɩs mah ən fʹαr e· (is maith an fear é) « c’est un brave homme ».
go rᴇ̈: mah əgɑt (go raibh maith agat) « merci », pour go rᴇ̈:v ; lʹe: kᴜ̃:nə dʹe: (le congnamh Dé) « avec l’aide de Dieu », pour kᴜ̃:nəv ; vʹi· nᴇ̈:ᵊv ᴀᴜn, nᴇ̈: brᴀᴜndɑ̃:n (bhí naomh ann, naomh Brandán) « Il y avait une fois un saint, Saint Brandan ».
Un groupe de trois consonnes peut être simplifié par chute de la consonne médiane : ʃαχt nᴜ·ɛrʹɩ ou ʃαχ nᴜ·ɛrʹɩ (seacht n‑uaire) « sept fois » (cf. § 232, 3º).
§ 303. Assimilation :
L’assimilation consonantique est normalement régressive, la consonne finale d’un mot étant assimilée à la consonne initiale du mot suivant, soit au point de vue de la qualité vélaire ou palatale, soit au point de vue de la sonorité. L’assimilation est usuelle seulement entre dentales.
Une dentale palatale palatalise une dentale précédente. On a ainsi : n > nʹ, l > lʹ :
tʹe:nʹ ʃe· (teigheann sé) « il va », de tʹe:ᵊn ; dʹinʃinʹ ʃe· (deineann sé) « il fait », de dʹinʹən ; tɑ̃:ⁱnʹ ʃivʹ (tánn sibh) « vous êtes », mais tɑ̃:n tu: (tánn tú) « tu es » ; fɑ:sɩnʹ ʃi·əd (fásann siad) « ils poussent », de fɑ:sən ; gɑh e:nʹ nʹi: (gach aon nidh) « chaque chose », mais gɑh ᴇ̈:n rʌd (gach aon rud), même sens ; lʹi:nʹ tʹi: (líon tighe) « une maisonnée », de lʹi:ᵊn (líon) « plein, contenu » ; ji:lʹ ʃe· (dhíol sé) « il vendit ».
- s > ʃ :
tɑləv ɑgɩʃ tʹigʹ (talamh agus tigh) « de la terre et une maison », de ɑgəs (agus) « et » ; ɩʃ dʹαs e· (is deas é) « c’est joli », de ɩs ; de même ɩʃ dʲo̤kʷɩrʹ e· (is deacair é) « c’est difficile » ; jì:anhəχ ʃi