Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. II, Gosselin, 1837.djvu/285

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CHAPITRE XIX,


Où le revenant raconte son histoire et nous fait connaître enfin M. de l’Étincelle.




Ô vie humaine, m’écriais-je, quand je me vis seul et dans cet état que tu es remplie d’aventures bizarres et de contre-temps ! je n’éprouve que des disgrâces. À peine suis-je hors d’un péril que je retombe dans un autre.
Gil Blas.


L’oncle et le neveu s’assirent sous le chêne à l’entrée du bois, et l’oncle commença son histoire en ces termes[1] :

  1. Le lecteur comprendra qu’à la confidence un peu moins détaillée qui fut faite cette nuit à Paul Ventairon par son oncle, nous avons pu sans trop violer les probabilités dramatiques, et pour être plus sûr de la vérité positive, substituer ici en partie la relation manuscrite que M. Maurice Babandy avait rédigée d’avance, et dont il sera question plus tard.