Page:Pierre Beuf - 1834 - Le cimetière de Loyasse (353851).djvu/184

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Avec nous vous ne fites qu’un cœur et qu’une âme, dans la joie comme dans la douleur.

Inséparables à la mort, vos cendres précieuses se réuniront à la gloire de vos vertus, au jour des récompenses éternelles.

Requiescant in pace.

Superstes conjugalis filialis atque fraternus amor optimæ matri fratrique dilecto funeream hanc petram lugens posuit anno Domini MDCCCXXIII.

* 167 *

Denis Brachet, négociant à Lyon, né le 24 août 1752, décédé le 31 octobre 1814.

Ici est inhumé un bon et tendre père
Qui fut toujours aimé d’une amitié sincère.
Il fut plein de vertus, de bonté, de tendresse ;
Nous ne le verrons plus, hélas ! quelle tristesse !

* 168 *

Ci-gît Ls-Pre Guillermin , teinturier, né le 17 janvier 1798 , décédé le 14 avril 1817.

Priez pour son âme.
* 169 *

Ici repose Jean-Joseph Peillon, décédé le 29 avril 1817, âgé de 56 ans.

Ta mort, tendre époux, me plonge, ainsi que les enfans, dans des regrets éternels… Ce tombeau ne contient que tes cendres, mais tu vis encore ; ton cœur et tes vertus aimables nous sont : toujours présens, et ton image tracée dans nos cœurs charme notre douleur et en adoucit l’amertume. Ce qui m’aide aussi à supporter avec résignation mon affreux chagrin, c’est de sentir que tu est mort en parfait catholique, et que tu jouis du bonheur que nous espérons tous.

Ici repose près de son père, Horacie Peillon, née le 12 janvier 1808, décédée le 31 octobre 1820.