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la chronique

Indépendance et, à Chicago, le quatrième centenaire de la découverte de l’Amérique. L’intervalle que le hasard avait mis entre les Expositions parisiennes de 1867 et de 1878, était de 11 ans ; il se trouvait, qu’en l’adoptant à nouveau, on aboutissait à 1889 — puis à 1900 : deux dates également intéressantes, l’une pour la France, l’autre pour le monde entier ; la République se trouva de la sorte incitée à célébrer, par des Expositions universelles, le centenaire de la Révolution et la clôture du dix-neuvième siècle. Ces événements comportaient, l’un et l’autre, un regard jeté en arrière ; mais le passé sur lequel, en 1867 et en 1878, il n’y avait point eu lieu de s’appesantir, n’était, en 1889, qu’un passé national, tandis qu’il devenait, pour 1900, le passé général, celui de toutes les nations, fixant par là l’aspect plus spécialement rétrospectif que devait revêtir la cinquième Exposition Française.

Construction, Classification, Répartition.

On remarquera que peu d’Expositions ont été convoquées aussi longtemps à l’avance que celle de 1900 et que, malgré la prétention non justifiée