Page:Pierre de Coubertin - Hohrod - Roman d'un Rallié, 1902.djvu/317

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
310
le roman d’un rallié

puis qu’on parlait à voix basse… et on n’ouvrait toujours pas. Enfin, comme le pauvre garçon était prêt d’étouffer, voilà qu’il s’est trouvé nez à nez avec le commissaire de police et deux gendarmes qui l’ont fouillé et l’ont emmené au poste. Là, grandes explications. Champelin déclinait ses noms et qualités : on ne voulait pas le croire. Enfin il a demandé qu’on vienne nous chercher, d’Orbec et moi, pour établir son identité. On ne l’a relâché qu’à cinq heures du matin, quand nous avons été là. Tout le poste se tordait !…

— « Elle est bien bonne, en effet, dit Étienne, en riant ; mais cet imbécile n’a que ce qu’il mérite ». — Chateaubourg se récrie : « C’est un imbécile, je te le concède ; mais tout de même, une histoire comme ça… ça peut arriver à tout le monde ».

V

Les landes rouges, une après-midi d’été…

Ce n’est plus le paysage aux grands horizons indécis, aux teintes changeantes sur lequel tant