Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/134

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vent. J’attache donc les deux draps ensemble, et le bout de l’un d’eux après la barre de fer ; ensuite, je me laissai glisser doucement le long de ce foible soutien. Par malheur, il étoit trop court d’environ douze pieds. Que faire ?… La nuit étoit très-obscure, et il m’étoit absolument impossible de distinguer ce qu’il y avoit au-dessous de moi. Je restai quelques momens incertain sur ce que je devois faire ; mais pendu par les mains, comme je l’étois, la place n’étoit pas tenable ; ma foi, au risque de me tuer, je lâchai le bout du drap, et je m’abandonnai au hasard.

Je tombai heureusement pour moi sur un petit toit en planches,

soutenu