Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/206

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Depuis ce tems j’ai eu les hommes en horreur : je me procure des jouissances moi-même ; mais je commence à en sentir le vide, et je ne suis plus aussi éloignée qu’autrefois de former une liaison avec quelqu’un qui me plairoit,

claire.

Ah ! ma bonne amie, que je te plains de ce que tu as souffert...... Ce que tu viens de raconter m’ôte une partie de l’envie que j’avois d’éprouver par moi-même ce que c’est que les plaisirs de l’amour.

sophie.

Tu n’as à redouter que quelques instans de douleur, qui seront bien