Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/298

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sois l’être. Ces derniers mots furent dits d’une voix tremblante, en rougissant et baissant les yeux. Je lui pris la main, que je portai sur mes lèvres : elle la retira ; un charmant sourire vint embellir encore son aimable figure.

Ma jeune compagne se leva, me pria de ne pas m’impatienter, qu’elle alloit revenir le plus promptement possible. En disant ces mots, elle sortit, et m’enferma à double tour.

Je fis je ne sais combien de réflexions sur la bizarrerie de mon étoile, qui ne me plaçoit sur le pinacle que pour m’en précipiter plus rapidement ; mais aussi,

comme