Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/301

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 119 )


m’annonça qu’elle ne seroit pas long-tems rebelle à mes caresses.

J’allois hasarder quelque chose de décisif, lorsqu’un domestique vint frapper au pavillon, et annonça à Laure que la voiture de son oncle paroissoit dans l’avenue ; je fus on ne peut pas plus vexé de ce contre-tems ; mais qu’y faire ? c’étoit partie remise. Laure se rendit au château pour y recevoir le très-cher oncle, et vraisemblablement l’illustre prétendu. Je restai seul possesseur du pavillon, où elle me promit de me rendre visite, aussitôt qu’elle pourroit disposer d’un instant, et je fus enfermé de nouveau.

Assez embarrassé des moyens

L 2