Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/308

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et qu’il le retrouvoit au milieu de la société. On lui dit qu’il étoit fou, mais il assura si positivement qu’en ce moment même M. Duremont étoit dans le pavillon, que la société, curieuse de pénétrer ce mystère, s’achemina de ce côté.

Laure suivit tout le monde, pâle et tremblante, ne sachant à quoi se résoudre. Arrivée au pavillon, M. Duremont lui demanda la clef, elle dit qu’elle ne l’avoit pas. Il y a là-dessous, dit l’oncle, en regardant sa nièce d’un air sévère, quelque chose que je suis bien aise d’éclaircir ; et pendant qu’un domestique va aller au château chercher les outils nécessaires pour enfoncer la porte, nous allons y