Page:Pigault-Lebrun, L’Enfant du bordel, Tomes 1 et 2, 1800.djvu/61

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son ; j’étais rouge, mes artères battoient avec violence. Madame D......y, qui du coin de l’œil calculoit les progrès de mon trouble, avoit déjà découvert, sous prétexte de la chaleur, cette paire de tettons, dont j’avois tant envié la jouissance ; le simple drap qui couvroit son lit, s’étoit aussi dérangé ; Sa jambe et sa cuisse étoient sous mes yeux. Lorsque j’eus fini la chanson, je la posai sur sa table de nuit. Tu chantes comme un ange, me dit-elle, en prenant ma tête dans ses deux mains et en appuyant sa bouche sur la mienne. Enhardi par cette marque d’amitié, je lui rendis les baisers qu’elle me prodiguoit. Bientôt sa langue s’ouvrit

  Tome I.
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