Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, I et II.djvu/135

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CRITON,
OU
LE DEVOIR DU CITOYEN.

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SOCRATE, CRITON.


Socrate.


Pourquoi déjà venu, Criton ? N’est‑il pas encore bien matin ?

Criton.

Il est vrai.

Socrate.

Quelle heure peut‑il être ?

Criton.

L’aurore paraît à peine.

Socrate.

Je m’étonne que le gardien de la prison t’ait laissé entrer.

Criton.

Il est déjà habitué à moi, pour m’avoir vu