Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, I et II.djvu/369

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

que Platon par θεῖον λόγον fait allusion à la révélation ; et introduisant son soupçon dans le texte, il traduit : quelque promesse ou quelque révélation divine ; et en note : ainsi L’ÉGLISE est de l’aveu même de Platon, le seul vaisseau


Page 238. — Le corps quand il est réduit et embaumé, comme on le fait en Égypte, etc.

Συμπεσὸν γὰρ τὸ σῶμα καὶ ταριχευθέν, ὥσπερ οἱ ἐν Αἰγύπτῳ, etc. (Bekker, p. 51.)

Συμπεσὸν. Ficin : servatum. Fischer et Heindorf : exenteratum, vidé. C’est le moyen pour l’effet. Le vrai sens est resserré, réduit. Hérodote (liv. II, 87, édit. Schweigh.) explique très bien comment on s’y prenait pour conserver le corps en le mettant dans un état où il pût persister long-temps, n’ayant plus d’élémens corruptibles, et réduit aux os et à la peau. Il est vrai qu’Hérodote, pour exprimer cet effet, n’emploie pas le mot συμπεσὸν, mais Xénophon, περὶ ἱππιϰῆς, I, 10 : μυϰτῆρες ἀναπεπταμένοι τῶν συμπεπτοϰότων εὐποώτεροι εἰσί. Des naseaux bien ouverts donnent plus d’ardeur que les naseaux serrés. Voyez la note de M.  Courier, qui, à l’appui de ce passage, cite celui du Phédon, qu’il entend très bien. Du commandement de la cavalerie, et de l’équitation, p. 82. Paris, 1807.


Page 238. — Il (le corps) se conserve assez long-temps ; et si le mort était beau, il se conserve dans toute sa beauté ; même très long-temps…