Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, VII et VIII.djvu/183

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dans ce qui nous reste à dire après cela ?

L’ATHÉNIEN.

Je pense qu’il nous faut parcourir de nouveau tous les exercices qui appartiennent à la force, comme nous avons commencé à le faire ; de là nous passerons, si vous voulez, à une autre espèce de vertu, et de celle-ci à une troisième. La méthode que nous aurons tenue dans l’examen de la première nous servira de modèle pour la discussion des suivantes ; et en discourant de la sorte, nous adoucirons la fatigue du voyage. Enfin, après avoir ainsi considéré la vertu tout entière, nous montrerons, si Dieu le permet, quel est le centre auquel vient aboutir tout ce que nous avons dit tout à l’heure.

MÉGILLE.

Fort bien. Commence par l’avocat de Minos, notre compagnon Clinias.

L’ATHÉNIEN.

Soit ; mais il faudra aussi que toi et moi nous subissions la même épreuve : car ici nous sommes tous également intéressés. Répondez-moi donc. Nous convenons que le législateur a établi les repas en commun et les gymnases en vue de la guerre ?

MÉGILLE.

Oui.