Aller au contenu

Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, VII et VIII.djvu/384

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
CLINIAS.

Je joins mes vœux aux vôtres.

L’ATHÉNIEN.

Quel gouvernement avons-nous dessein [712c] d’établir dans notre ville ?

CLINIAS.

Développe-moi davantage le sens de cette demande. Est-ce du gouvernement démocratique, de l’oligarchique, de l’aristocratique ou du monarchique que tu veux parler ? Car, pour ce qui est de la tyrannie, nous ne pouvons croire que tu l’aies en vue.

L’ATHÉNIEN.

Voyons, quel est de vous deux celui qui voudra dire le premier auquel des gouvernements que l’on vient de nommer ressemble celui de son pays ?

MÉGILLE.

N’est-ce point à moi, qui suis le plus âgé, de répondre le premier ?

[712d] CLINIAS.

Oui.

MÉGILLE.

Étranger, lorsque je porte mes regards sur le gouvernement de Lacédémone, je ne sais quel nom je dois lui donner. Il me paraît tenir de la tyrannie, à raison du pouvoir des éphores, qui