Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, VII et VIII.djvu/727

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courir armé l’espace d’un stade[1]. Le second parcourra le Diaule, le troisième TÉphippie, le quatrième leDolique; le cinquième, pesamment armé, courra l’espace de soixante stades jusqu’à un but marqué, tel qu’un temple de Mars : un sixième chargé d’armes plus pesantes parcourra le même espace par un chemin plus uni : enfin nous en ferons partir un septième dans l’équipage complet d’un archer, qui, à travers les montagnes et par toutes sortes de chemins, parcourra cent stades, jusqu’à quelque temple d’Apollon et de Diane. Dès que la barrière aura été ouverte, nous les attendrons jusqu’à ce qu’ils reviennent, et nous donnerons à chacun des vainqueurs le prix proposé.

CLINIAS.

A merveille.

L’ATHÉNIEN.

Partageons cet exercice en trois classes ; la première, des enfans; la seconde, des adolescens; la troisième, des hommes faits. L’espace étant

  1. Le stade était de six cents ou six cent vingt-cinq pieds. Le Diaule était double : on allait jusqu’au terme, ce qui faisait un stade ; puis on revenait à la barrière. Dans l’Éphippie on parcourait à cheval un espace égal à celui qu’on parcourait à pied dans le Diaule. Le Dolique était de six ou sept stades. Spanheim ad Callim., 23, 553, 626, et Gronovius, Thesaurus Ant. Grœc., t. 8, p. 1913.