Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, V et VI.djvu/927

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La partie du Phèdre qui traite de la nécessité de substituer la philosophie à la littérature, à l’art dé parler pris en général, a servi de base au Gorgias, qui traite dé la nécessité de subordonner cette partie spéciale de l’art de parler qu’on appelle rhétorique à la philosophie. On pourrait considérer le Mériexène comme un appendice du Gorgias, et par-là le rattacher indirectement au Phèdre.

Le grand Hippias est au Phèdre pour la beauté, objet de l’amour, ce que le Lysis est à ce même dialogue pour l’amour lui-même, une antithèse dialectique que domine également le Banquet.

Le germe du premier Alcibiade est dans le morceau de Socrate sur le précepte de l’oracle de Delphes (p. 9). Le morceau page 109 et 110, sur ce qu’il est impossible de connaître la nature particulière d’un être sans connaître la nature universelle, et cela tant pour le corps que pour l’âme, est développé tout au long dans l’Alcibiade.

La source de tous les morceaux de l’Apologie, du Théagès, de l’Euthyphron, de l’Euthydème et de la République sur le τ Δαιμόνιον de Socrate, se trouve ici page 37 et 38.

Le mythe du Phèdre est le type de tous les mythes qui se trouvent dans la plupart des grands dialogues de Platon. L’idée d’un mythe faisait partie inté-