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Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, XI, XII et XIII.djvu/1162

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NOTES.
Page 72. — Quand un mal est incurable, les conseils ne peuvent rien ni sur le malade ni sur la maladie.

Au lieu de cette phrase, lisez :

« En effet, si nous avions un mal incurable, on nous abandonnerait, et on ne se mêlerait pas de nous donner des conseils ni sur nous ni sur nos affaires. Sois heureux. » Bekker, p. 423 : εἰ γὰρ δόξαιμεν ἀνιάτως ἔχειν πολλὰ ἂν χαίρειν ἡμῖν εἰπών ἐϰτὸς ἂν γίγνοιτο τῆς περὶ ἐμὲ ϰαὶ τὰ ἐμὰ ξυμϐουλῆς. Εὐτύχει.

Il est impossible de construire cette phrase telle qu’elle est. Εἰπών contient le vice auquel je ne vois pas de remède. Schlosser (p. 243 ) déclare que, ne voyant pas ce que Platon a voulu dire, il a mis ce qu’il a pu dire : Und fühlten wir vollends dass wir unheilbar sind, so würde man mich ohnehin laufen lassen, und meinen Rath noch überflüssiger finden. Ficin : Si enim insanabiles videremur, re dimissa omni de me meisque consilio abstineret.


Page 74. — ..... Établir une convention, une loi inviolable, et même un serment (c’est la régie), avec un enseignement digne des Muses et des exercices analogues à cet enseignement, en prenant à témoin Dieu, maître de toutes choses présentes et futures, et le souverain père de ce Dieu, de cette cause qu’un jour, si nous devenons de vrais philosophes, nous connaîtrons tous clairement, autant que cela a été donné au génie de l’homme. Bekker, p. 426 : ϰαὶ χρῆσθαι συνθέϰῃ ϰαὶ νόμῳ ϰυρίῳ, ὅ ἐστι δίϰαιον, ἐπομνύντας σπουδῇ τε ἅμα μὲ ἀμούσῳ ϰαὶ τῇ τῆς σπουδῆς ἀδελφῇ παιδειᾷ, ϰαὶ τὸν τῶν πάντων θεὸν ἠγεμόνα τῶν τε ὄντων ϰαὶ τῶν μελλόντων τοῦ τε ἡγεμόνος καὶ αἰτίου πατέρα ϰύριον ἐπομνύντας, ὅν, ἂν ὂντως φιλοσοφῶμεν, εἰσόμεθα πάντες σαφῶς εἰς δύναμιν ἀνθρώπων εὐδαιμόνων.