Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, XI, XII et XIII.djvu/428

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tifier par ses parties les parties de notre corps, nous donnera une septième espèce, que nous désignerons tout entière par le nom de nourricière, si nous n’en avons pas de plus beau à lui donner. C’est à l’agriculture, à la chasse, à la gymnastique, à la médecine et à la cuisine, que nous la rapporterons tout entière, avec plus de raison qu’à la politique.

LE J. SOCRATE.

Évidemment.

L'ÉTRANGER.

Je pense que tout ce qui est objet de possession, à la réserve des animaux privés, a été à peu près compris dans ces sept espèces. Vois, en effet : d’abord les matières premières qu’il eût été très juste de placer au commencement, ensuite les instruments, les vases, les voitures, les abris, les choses d’agrément et la nourriture. Nous négligeons ici les objets de peu d’importance que nous avons pu oublier, et qui pourraient se rapporter à quelqu’une de ces grandes divisions, comme les monnaies, les cachets et toutes les empreintes. Car toutes ces choses ne forment pas un grand genre qui puisse prendre place à côté des genres que nous venons d’énumérer ; les unes rentreront dans les ornements, les autres dans les instruments, un peu par force, il est vrai, mais après avoir été tirées vigoureusement d’un