Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, XI, XII et XIII.djvu/455

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

instruments médicaux pour le bien des malades, des navires et des instruments de marine pour la navigation, sur ce qu’il faut fairetlans les dangers de la traversée, soit que ces dangers viennent des vents et des flots ou de la rencontre des pirates, et s’il convient, dans une bataille navale, de combattre avec des vaisseaux longs contre des bâtimens semblables. Et ce qui aura paru bon à la multitude, soit que la proposition en vienne des médecins et des pilotes, ou de gens ignorants dans ces arts, inscrivons-le sur des tables triangulaires et des colonnes, ou consacrons-le comme des coutumes non écrites de nos ancêtres, et désormais que ce soit d’après toutes ces règles que l’on navigue et que l’on traite les malades.

LE J. SOCRATE.

Ce que tu proposes là est évidemment absurde.

L'ÉTRANGER.

Ensuite, que tous les ans on établisse des magistrats, soit d’entre les riches, soit d’entré le peuple entier, par la voie du sort, et que les chefs ainsi établis se conforment aux lois établies dans le commandement des navires et le traitement des maladies.

LE J. SOCRATE.

Voilà qui est encore pis.