Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, XI, XII et XIII.djvu/863

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
317
SUR LE PARMÉNIDE.

La traduction de Ast : neque etiam vertit, nisi vertit, ne présente qu’une tautologie vide de sens.

Page 74. — Cette sorte d’êtres qui est autre que l’idée. Bekker, p. 68 : τὴν ἑτέραν φύσιν τοῦ εἴδους.

Tout le monde a bien vu que ces mots se rapportent aux précédens : ἕτερα ὄντα τοῦ ἑνός. J’en conclus qu’ils ne signifient point, comme le veut Heindorf, alteram illam naturam hujus generis, quatenus πολλὰ sunt, ni comme traduit Schleiermacher : die verschiedene Natur des Begriffs, l’autre face de l’idée, c’est-à-dire la pluralité ; car l’idée n’a pas deux natures, dont l’une est l’unité, et l’autre la pluralité : l’idée n’a qu’une seule nature, à savoir, l’unité. J’entends donc tout simplement : la nature autre que l’idée. — Plus bas, Bekker, p. 59, sur la proposition de Schleiermacher, et avec tous les critiques, a retranché ἑνός avant ὄντος, malgré Ficin et tous les manuscrits.

Page 77. — Les choses autres que l’un ne sont ni semblables ni dissemblables elles-mêmes à l’un, et il n’y a en elles ni ressemblance ni dissemblance ; car, si elles étaient elles-mêmes semblables et dissemblables, et avaient en elles de la ressemblance et de la dissemblance, elles auraient en elles deux idées contraires l’une à