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SOMMAIRE

cos et Hippias (337 a-338 b). — Préparation d’une reprise de l’entretien entre Socrate et Protagoras : celui-ci interrogera Socrate (338 b-e).

Protagoras interroge Socrate sur des vers de Simonide relatifs à la vertu. Simonide ne s’y met-il pas en contradiction avec lui-même (338 e-339 d) ? — Socrate le nie et fait appel à Prodicos sur quelques détails (339 d-342 a).

Explication des vers de Simonide par Socrate (342 a-347 a).

Jugement de Socrate sur la vanité de l’interprétation des poètes (347 a-348 a).

Intervention d’Alcibiade et de Callias pour la reprise de l’entretien entre Socrate et Protagoras (348 a-b). Socrate approuve (348 b-349 a).

Reprise de la discussion dialectique : Socrate pose de nouveau la question relative à l’unité de la vertu (349 b-c). — Protagoras accorde l’unité essentielle de quatre vertus, mais maintient que le courage est à part (349 d). — Socrate discute ce point de vue par la distinction entre le courage intelligent et l’audace aveugle (349 d-351 b) ; ensuite, généralisant le problème, il établit la souveraineté de l’intelligence pour la connaissance du vrai bien, et, pour cela, s’attache à démontrer que l’homme qui fait le mal en croyant assurer son bonheur est uniquement victime de son ignorance (351 b-357 e). — Hippias et Prodicos en tombent d’accord ainsi que Protagoras (357 e-358 e). — Retour à l’idée du courage, qui a besoin d’intelligence pour distinguer le vrai mal du moindre mal, et application de ces principes à la vertu en général, qui ne se conçoit pas sans la science du vrai bien et du vrai mal (358 e-361 a).

Conclusion ironique de Socrate : les deux adversaires ont changé de position à leur insu ; Socrate, qui niait que la vertu pût s’enseigner, prouve qu’elle est une science, et Protagoras, qui soutenait au début la possibilité de l’enseigner, ne s’est convaincu qu’à grand’peine qu’elle était une science (361 a-d).

Compliments réciproques en conclusion (361 d-362 a).