Page:Plaute - Comédies, traduction Sommer, 1876, tome 2.djvu/9

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ARGUMENT[1].


Un jeune homme envoyé par son père en pays étranger pour y faire le commerce, achète et ramène une femme fort jolie. Le vieillard la voit et demande qui elle est. L’esclave la lui donne pour une servante que le jeune homme veut offrir à sa mère. Le barbon s’en éprend. Il feint de la vendre et la remet à un de ses voisins ; la femme du voisin croit que c’est une maîtresse qu’on amène chez elle ; Charinus, qui allait quitter le pays, est retenu par un de ses amis qui a retrouvé la belle.


AUTRE ARGUMENT.


Un père envoie son fils au dehors pour faire le commerce. Le jeune homme s’éprend d’une esclave de son hôte ; il l’achète, revient, débarque. Le père accourt, aperçoit l’esclave et prend feu. Il demande à qui elle est : l’esclave dit que c’est une servante que le jeune homme a achetée pour sa mère. Le vieillard, qui a ses vues, prie son fils de la vendre à un de ses amis ; le fils l’a promise, dit-il, à un des siens. Le jeune homme s’était assuré du fils d’un voisin ; le vieillard, du voisin lui-même. Ce dernier prend les devants et achète l’esclave. La femme du voisin, qui surprend la jeune fille chez elle, croit que c’est une maîtresse et fait une scène à son mari. Le marchand désespéré veut quitter le pays : il est retenu par son ami, qui, secondé par son père, prie le vieillard de céder l’esclave à son fils.



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  1. Cet argument, qui est acrostiche, est attribué au grammairien Priscien.