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DÉDICACE À APOLLODORE


Apollodore ! ton front juste est bienvenu !

T’en souviens-tu ? c’était un soir, sous les lauriers.
L’Ordre était mutuel de la Terre à la Nue ;
Le vent d’Academus badinait dans les feuilles,
Et lorsque tu parus, aimable, sur le seuil.
Cent trompes (souviens-toi) tonnèrent en accueil
À cent gueules de fer comme pour l’Emperier !

Ah ! souviens-toi ! c’était un soir, sous les lauriers.