Page:Pline le Jeune Lettres I Panckoucke 1826.djvu/503

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110. Il montre, etc. J’ai lu, avec Schæfer, scribit au lieu de describit : c’est une correction de Casaubon et. de Cellarius.

111. Le discours de remerciement, etc. C’est le Panégyrique de Trajan. Voyez la lettre 18e du même livre.

112. Les plus belles ne sont pas toujours les plus célèbres. Le reste de la lettre prouve que tel est le sens de la première phrase : il n’est que vaguement indiqué dans la version de De Sacy : Quelques-unes ont plus d’éclat, d’autres plus de grandeur.

113. Son mari. Dans l’édition jointe à la traduction, ainsi que dans plusieurs autres, avant m aritus ejus, on trouve Cœcina. Pœtus. Mais ces deux mots sont supprimés par la plupart des éditeurs, qui les regardent, comme une glose, introduite par les copistes, et transportée de la marge dans le texte. Est-il bien nécessaire, en effet, de rappeler, en cet endroit, que le mari d’Arria s’appelait Cœcina Pœtus ?

114. Louer encore le rôle de mère. En traduisant elle montre un visage de mère contente, quand elle n’a plus de fils, De Sacy avait altéré l’admirable simplicité du latin : l’héroïsme d’Arria consistait, non pas à montrer un visage de mère contente, mais à se montrer encore mère, quand elle n’avait plus de fils. Ce sont là de ces beautés de sentiment, qu’un traducteur doit rendre avec une scrupuleuse fidélité.

115. Tout va-t-il bien ? etc. , etc. Le sens me paraît plus convenable avec la leçon que j’ai adoptée, qu’avec celles qu’ont proposées plusieurs commentateurs. Voici la traduction de De Sacy, qui me semble avoir peu de grâce et d’élégance : Tout va-t-il bien ? ou quelque chose irait-il mal ? êtes-vous accablé d’affaires ? ou jouissez-vous d’un doux loisir ? les commodités pour écrire sont-elles rares ? ou vous manquent-elles ? etc.

116. Les devoirs du consulat, etc. Cette lettre, dans laquelle Pline donne des détails sur le Panégyrique de Trajan, peut être considérée, ainsi que la lettre xiii du même livre, comme la préface de cette grande composition. On voit par la lettre xviii que le Panégyrique n’a pas été prononcé tel que nous l’avons aujourd’hui : il était conforme, par son étendue, et sans doute par le ton de l’éloge,