Page:Pline le Jeune Lettres I Panckoucke 1826.djvu/521

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les empereurs, d’après l’exemple d’Auguste, la confiaient à des consulaires. Pline avait la surveillance, non de la voie Emiliennc construite par Emilius Lepidus, et qui allait de Plaisance à Rimini, mais du lit et des rives du Tibre, ainsi que des égoûts de Rome.

235. La plus jeune des filles de notre ami Fundanus, etc. L’éditeur de la traduction de De Sacy avait donné le texte de Cortius, tristissimus hœc tibi scribo, Fundani nostri filia minore defuncta : je l’ai corrigé d’après les dernières éditions.

236. En encens. J’ai substitué, d’après mes textes, thura à thus.

237. Etait le vivant portrait de son père. Je n’ai point trouvé mira dans les dernières éditions de Pline, et j’ai lu seulement patrem similitudine exscripserat.

238. Les métamorphoses en astres. On n’est pas d’accord sur le titre du poëme de Calpurnius Pison : nous avons choisi celui qui nous a paru cadrer le mieux avec les éloges de Pline et avec le sens général de sa lettre. Au lieu de la leçon καταστερισμῶν, De Sacy avait adopté ἐρωτοπαίγνιον, c’est-à-dire, Poëme badin sur l’amour. Un pareil sujet ne nous semblerait nullement digne des louanges que lui donne Pline, eruditam sane luculentamque materiam. Nous ne voyons pas non plus comment, pour avoir composé des vers sur l’amour, on aurait pu dire qu’un jeune homme, d’une naissance illustre, marchait dignement sur les traces de ses aïeux. Le sujet des métamorphoses, au contraire, exigeait de la science, élevait la pensée de l’auteur à de sublimes considérations, et prêtait à une multitude de détails où l’on pouvait faire preuve d’un esprit profond et étendu. La manière dont De Sacy avait traduit la leçon qu’il adoptait, n’était pas propre à la faire goûter : « Le poëme qu’il a lu, disait-il, était intitulé : L’Amour dupé, sujet riche et galant. » Ἑρωτοπαίγνιον ne signifie pas l’amour dupé, et luculentus n’a jamais voulu dire galant.

239. D’un homme, plus heureux alors, etc. Pline parle ici de Nerva, a qui cette maison appartenait avant qu’il fût empereur.

D. S.

240. Il eut toujours pour eux, etc. HomèrE, Odyss. II, 47.