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NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS.


ment pour les questions qui se rapportent à la nature de l’âme, à son origine et à sa destinée[1] ;

Voyez Immatérialité et immortalité de l’âme (t. II, p. 466-468, 472, 474) ; essence indivisible et divisible (t. I, p. CXII, 367 ; t. II, p. 260) ;

Division de l’âme en partie raisonnable, partie irascible et partie concupiscible (t. I, p. 52, 397-398, t. II, p. 310-311, 375-3’76) ; nature animale (t. I, p. 40, 49, 368) ;

Théorie des vertus (t. I, p. 51, 52, 55, 59, 397-398) ; nature et origine du mal (t. I, p, 51, 427-431) ; séparation de l’âme et du corps (t. I, p. 381-384) ; bonheur (t. I, p. 90) ;

Descente de l’âme dans le corps (t. I, p. CXIII ; t. II, p. 478-481, 486) ; métempsycose (t. II, p. 90-93) ; condamnation du suicide (t. I, p. 439) ;

Rapports de l’âme humaine avec l’Âme universelle (t. I, p. 177, 469-470 ; t. II, p. 89, 264, 277), et avec les âmes des astres (t. I, p. 469-470) ;

Du Démon qui est propre à chacun de nous (t. I, page 186 ; t. II, p. 93, 97-99, 112) ; de l’Amour (t. II, p. 103, 106, 108, 111, 115).

Dans sa théorie des facultés de l’âme, Plotin doit beaucoup moins à Platon qu’à Aristote :

Voyez Unité du principe sentant (t. II, p. 269) ; sensation (t. II, p. 316) ; vue (t. II, p. 411) ; appétit (t. II, p. 357) ; mémoire (t. II, p. 315).

Enfin, Plotin transforme complètement la théorie platonicienne des idées (t. I, p. 321) et, par suite, explique la connaissance de l’intelligible par l’intuition intellectuelle, qui rend la réminiscence inutile (t. II, p. 289, 337, 429-430). Il rectifie aussi d’après les critiques d’Aristote la conception du mouvement que Platon attribue à l’âme humaine (t. I, p. 452). Il explique fort bien que le mouvement de l’âme est un acte immatériel, qui n’a rien de semblable à un mouvement local (t. I, p. 50 ; t. II, p. 131-132).

En Physiologie, Plotin s’éloigne également de Platon et suit la doctrine de Galien, comme nous l’avons indiqué dans les notes, p. 309, 311.

  1. Pour la psychologie de Platon, Voy. l’extrait de M. H. Martin que nous avons donné dans les Éclaircissements du tome I (p. 470, note 1 ; et l’ouvrage de M. Chauvet, Des théories de l’entendement humain dans l’antiquité, p. 150-252.