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DIVERSES

En attendant cet heureux jour,
Où, par une conduite habile, juste et sage,
Vous ramènerez ce bel âge
Où le monde naissant du bien et de l’amour
Faisait un innocent usage,
Donnez ordre, seigneur, qu’on ne me dise plus
Ce qu’on s’accoutume à me dire.
Souffrez que j’aille enfin, dans vos momens perdus,
Délasser votre esprit de tout l’ennui qu’attire
Un pénible travail et des soins assidus.
Je ne m’en fîrai point à moi seule, et je pense
Qu’avec moi je vous mènerai
Des gens de votre connaissance,
Horace, Virgile, Térence ;
Et peut-être avec eux je vous amuserai.

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Au père de la Chaise,

confesseur du roi.

Sous le débris de vos attraits
Voulez-vous demeurer toujours ensevelie ?
M’a dit quelqu’un d’un nom que par raison je tais,