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Page:Poésies de Madame Deshoulières 1824.djvu/177

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DIVERSES

Au Roi.

Louis, que vous imitez bien
Cet Être indépendant dont vous êtes l’image !
Comme lui, des rois qu’on outrage
Vous êtes le vengeur et l’unique soutien ;
Comme lui, votre main foudroie
Ces coupables mortels dont les noires fureurs
Ont mis toute l’Europe en proie
À ce que la guerre a d’horreurs :
Comme lui, rempli de clémence,
Quelque douceur qu’ait la vengeance,
Vous êtes prêt à pardonner ;
Et sur les bords du Pô, du Rhin et de la Meuse,
Vous ne les accablez que pour les amener,
Par un prompt repentir, à cette paix heureuse
Que vous seul pouvez leur donner.



De lauriers immortels mon front est couronné,
Sur d’illustres rivaux j’emporte la victoire ;
Rien ne manquerait à ma gloire,