de la Divinité est une ignorance à laquelle l’âme est éternellement condamnée.
Enfin, contentons-nous aujourd’hui de supposer que c’est Lui, — Lui, l’Incompréhensible (pour le présent du moins), — Lui, que nous considérerons comme Esprit, c’est-à-dire comme non-Matière (distinction qui, pour tout ce que nous voulons atteindre, suppléera parfaitement à une définition), — Lui, existant comme Esprit, qui nous a créés, ou faits de Rien, par la force de sa Volonté, — dans un certain point de l’Espace que nous prendrons comme centre, à une certaine époque dont nous n’avons pas la prétention de nous enquérir, mais en tout cas immensément éloignée ; — supposons, dis-je, que c’est lui qui nous a faits, — mais faits… quoi ? Ceci est, dans nos considérations, un point d’une importance vitale. Qu’étions-nous, que pouvons-nous supposer légitimement avoir été, quand nous fûmes créés, nous, univers, primitivement et individuellement ?.
Nous sommes arrivés à un point où l’Intuition seule peut venir à notre aide. Mais qu’il me soit per-