de matière flasque et graisseuse. Ceux-là flottent même après qu’ils sont noyés.
« Le cadavre, que nous supposerons au fond de la rivière, y restera jusqu’à ce que, d’une manière quelconque, sa pesanteur spécifique devienne de nouveau moindre que celle du volume d’eau qu’il déplace. Cet effet est amené soit par la décomposition, soit autrement. La décomposition a pour résultat la génération du gaz qui distend tous les tissus cellulaires et donne aux cadavres cet aspect bouffi qui est si horrible à voir. Quand cette distension est arrivée à ce point que le volume du corps est sensiblement accru sans un accroissement correspondant de matière solide ou de poids, sa pesanteur spécifique devient moindre que celle de l’eau déplacée, et il fait immédiatement son apparition à la surface. Mais la décomposition peut être modifiée par d’innombrables circonstances ; elle peut être hâtée ou retardée par d’innombrables agents ; par la chaleur ou le froid de la saison, par exemple ; par l’imprégnation minérale ou la pureté de l’eau ; par sa plus ou moins grande profondeur ; par le courant ou la stagnation plus ou moins marqués ; et puis par le