Page:Poe - Les Poèmes d’Edgar Poe, trad. Mallarmé, 1888.djvu/203

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en mon nom propre, je dirais que la poésie de Poe n’est peut-être jamais autant allée hors de tout ce que nous savons, d’un rythme apaisé et lointain, que dans ce chant ; où se montre, sous un jour de convalescence, l’état d’un esprit aux premières heures de la mort. Triomphe de délivrance avec besoin de se reprendre tout de suite à quelque chose, même les doux paradis terrestres regrettés : bercements par l’essor et de plus chères hésitations.

LA VALLÉE DE L’INQUIÉTUDE

ET

LA CITÉ EN LA MER

(Pages 115 et 119)

L’habitude est de voir dans la Vallée de l’Inquié- tude et la Cité en la Mer des morceaux de début, date