ô Père céleste ! — Ces choses s’accompliront-elles irrémissiblement ? — Ne sommes-nous pas une partie et une parcelle de toi ! Qui donc connaît les mystères de la volonté ainsi que sa vigueur. L’homme ne cède aux anges et ne se rend entièrement à la mort que par l’infirmité de sa propre volonté. » — Ligeia. Histoires extraordinaires. Traduction de Charles Baudelaire.
Ces strophes ont-elles précédé leur insertion dans le conte favori de Poe ; ou n’en devons-nous la musique étrange qu’à l’exaltation ici prêtée par le poëte : un problème pour la solution duquel manquent les documents.
« Ce poème, peut-être le plus original et le plus étrangement suggestif de tous[1], à première vue ressemble à un paysage de Turner, apparu comme sans forme et nul, avec des ténèbres sur la face. Néanmoins, il est, dans son fondement, sinon par la correspondance précise des dates, sim-
- ↑ Je souligne, comme pour la transcrire en mon nom, cette phrase d’un jugement éloquent porté par Mrs Sarah Helen Whitman.