sation d’effort d’accommodation ou du moins de sensation de convergence et d’accommodation assez peu différentes pour ne pouvoir être discernées.
À ce compte, la coupure C' est elle-même un continu et la coupure C a plus d’une dimension.
Mais il arrive justement que l’expérience nous apprend que, quand deux sensations visuelles sont accompagnées d’une même sensation de convergence, elles sont également accompagnées d’une même sensation d’accommodation.
Si alors nous formons une nouvelle coupure C" avec toutes celles des sensations de la coupure C' qui sont accompagnées d’une certaine sensation de convergence, d’après la loi précédente, elles seront toutes indiscernables et pourront être regardées comme identiques ; donc C" ne sera pas un continu et aura 0 dimension ; et comme C" divise C' il en résultera que C' en a une, C deux et que l’espace visuel total en a trois.
Mais en serait-il de même si l’expérience nous avait appris le contraire et si une certaine sensation de convergence n’était pas toujours accompagnée d’une même sensation d’accommodation ? Dans ce cas deux sensations affectant le même point de la rétine et accompagnées d’un même sentiment de convergence, deux sensations qui par conséquent appartiendraient l’une et l’autre à la coupure C" pourraient néanmoins être discernées