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hypothèse de sir g. h. darwin

1o Des termes indépendants de l’angle horaire  : ils donneront les marées à longue période ;

2o Des termes en dont la période est voisine d’un demi-jour : ils donneront les marées semi-diurnes ;

3o Des termes en dont la période est voisine d’un jour : ils correspondent aux marées diurnes.

Introduisons les éléments osculateurs de l’orbite de l’astre L. Soient, sur la sphère céleste (fig. 30), E le plan de l’équateur terrestre, O le plan de l’orbite de l’astre troublant L, N le nœud de l’orbite sur Figure 30
fig.30.
l’équateur, A0 l’origine des longitudes géographiques (intersection de l’équateur avec le méridien de Paris), A′ l’intersection de l’équateur avec le méridien du lieu géographique A, le périgée de l’astre. Nous avons

A′A0  longitude du lieu,
A0N angle horaire du nœud à Paris.

Nous désignons par l’arc N égal à la longitude du périgée moins la longitude du nœud ; et par la longitude moyenne de l’astre dans son orbite, comptée à partir du nœud N.

Alors, si nous développons le troisième membre de la formule (9), autrement dit en série de fonctions trigonométriques dont l’argument est une fonction linéaire du temps , nous obtiendrons des termes tels que

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étant une fonction des coordonnées du lieu A, et étant des